Suite du reportage sur le net:
Stéphanie aide à construire une école
19/07/2007 - 08h50
© Stéphanie LapointeLors d'une réunion au village pour parler du projet de
la nouvelle école
Tu as travaillé à mettre sur pied une école.On n’était pas du tout parti avec l’idée de mettre sur pied un projet. On se tenait beaucoup avec des professeurs là-bas. Finalement, un soir, on a rencontré quelqu’un qui travaillait pour l’oganisme non-gouvernemental espagnol Intervida. Il nous a raconté que l’ONG était divisé en deux volets : santé et éducation. Et lui, c’était en quelque sorte le chargé de projet pour le volet éducation. D’ailleurs, à Ségou, là où on se trouvait, il y avait tout un réseau d’écoles bâties par cet organisme.
© Stéphanie LapointeLa présente école du Village Ouelengana
Marie et moi, on s’est demandé si on pouvait faire quelque chose pendant qu’on était là et on a décidé, avec eux, de mettre sur pied un projet pour la construction d’une école.
On s’est posé les questions : est-ce que ça devrait être une école privée ou publique? Pour filles ou pour garçons? Est-ce qu’on démolit une ancienne école ou on en bâtit une nouvelle? Alors, on a décidé de faire une école semi-privée, 50 % de filles, 50 % de gars.
Nous, on se charge du coût de la construction de la bâtisse, le village et la mairie s’occupent du suivi à long terme, de l’embauche des professeurs et tout ça. On le fait en partenariat avec l’Unicef et ça va aider beaucoup. J’avoue que ça fait un mois que je suis revenue et on a commencé à travailler sur le projet et c’est toute une logistique, alors si on peut économiser ces énergies-là et travailler avec un organisme qui a déjà une infrastructure, ça va nous permettre de mettre nos énergies à la bonne place.
© Stéphanie LapointeExtérieur de la présente école
Ça va vraiment valoir la peine. L’école qu’ils avaient dans le village était toute petite et tous les élèves étaient entassés dans une bâtisse avec de la mousse sur les toits, dans laquelle il fait chaud.
Maintenant, il va y avoir six niveaux d’enseignement, alors que dans l’ancienne, tous les niveaux étaient mélangés. On valorise aussi beaucoup l’apprentissage du français qui permet les échanges avec d’autres pays d’Afrique mais aussi d’Europe. On a décidé ça en accord avec le village.
Tu vas être de retour sur scène pour présenter ton spectacle Sur le fil. Tu vas en profiter pour parler de ton expérience?Je ne sais pas. Je pense que, si j’en parlais, ce serait plus dans mon prochain spectacle. Je vais essayer de trouver une façon d’en parler sans en parler, plus en images et en chansons plutôt que d’en parler directement…
Est-ce que tu comptes retourner en Afrique bientôt?Il le faut. Pour faire un suivi pour l’école et voir les gens là-bas. Probablement qu’en janvier, on va y retourner.
* Stéphanie Lapointe retourne sur scène avec son spectacle
Sur le fil les 27 et 28 juillet prochain à la Cinquième Salle de la Place des Arts dans le cadre des FrancoFolies de Montréal.
Hyperlien: www.stephanielapointe.muEn entrevue, Stéphanie Lapointe nous parle de son voyage en Afrique.
Dans le magazine présentement en kiosque! Le lien:
http://7jours.canoe.ca/Cliquez sur la photo de Stéphanie