La presse

Il y a un très bel article sur Stéphanie dans La Presse..

C'est Nathalie Petrowski qui la rencontre,

Le reportage est beaucoup trop long pour scanner, mais il y a une belle photo..



Bonne journée

http://www.cyberpresse.ca/article/20070211/CPARTS03/702100573/1017/CPARTS

L'article de Nathalie Petrowski et la photo.

Voici l'article de la presse sur les Francofolieis:

Merci ! Bonne nouvelle en plus.

Entrevue de Marc Cassivi avec Michel Rivard

La Presse du 20 mars 2007

Je ne vous ai mis que la partie parlant de Star Académie

Pour l'article au complet
http://www.cyberpresse.ca:80/article/20070320/CPARTS03/703200642/1017/CPARTS

M.C. : Parlons de Star Académie. Je trouve que le phénomène recoupe le thème de la longévité. Comment des idoles instantanées vivent avec le succès et sa disparition subite. On commence à voir les conséquences de porter un inconnu aux nues, puis de l'oublier deux ou trois ans plus tard, quand son heure de gloire est passée.

M.R.: J'ai décidé de participer à Star Académie après avoir rencontré un être très intelligent qui s'appelle Stéphane Laporte. Il y avait quelque chose qui me plaisait à Star Académie depuis le début. Je détestais l'aspect concours. Je détestais l'aspect téléréalité.

Mais la formation et le fait de propose du répertoire québécois me plaisait beaucoup. Je ne dit pas que je suis d'accord, avec toutes les interprétations show-off qui ont été faites de chansons au départ intimes. Mais cette place qu'on donne à la chanson québécoise, je suis 100 % d'accord. Je l'ai endossé et je suis très à l'aise avec ça.

M.C.: Ce qui m'inquiète et ce qui me déplaît dans Star Académie, c'est que du jour au lendemain, ces jeunes-là, sans plus de préparation à ce que je sache, sont projetés dans l'œil du cyclone. Pour l'artiste qui aura une carrière que l'on peut supposer durable, Stéphanie Lapointe par exemple, on fait miroiter un faux rêve à combien d'autres jeunes sans les prévenir de la chute? Avec Beau Dommage, vous avez connu une très grande popularité à un jeune âge et vous avez réussi par la suite à faire une longue carrière. C'est un peu cliché, mais quel conseil donneriez-vous aux anciens concurrents de Star Académie?

M.R.: Si j'avais un conseil à donner, je leur dirais: « Embarquez là-dedans si vous voulez, mais sachez ce qui vous attend. Soyez-en conscients. » Stéphanie Lapointe est un très bel exemple de quelqu'un qui s'est embarqué là-dedans intelligemment, en sachant très bien à quoi s'attendre, et qui a profité de son moment de gloire à Star Académie pour rebâtir, par la base, quelque chose de plus solide. Entendons-nous, je n'endosse pas le processus Star Académie. J'endosse une' partie de l'affaire qui touche à la formation et à la chanson québécoise. Je suis vulnérable aux attaques si on me dit: « Quelque part, tu endosses l'ensemble de l'affaire en y participant. » Je ne le crois pas. Mais c'est un fait qu'on aide plus un jeune auteur-compositeur qui commence en lui permettant de faire une tournée en première partie d'un artiste établi qu'en l'envoyant à Star Académie. Parce qu'il y a autre chose dans la vie que de chanter sous les mêmes éclairages que Kiss, avec des explosions ou de la pluie qui tombe du plafond !

Merci beaucoup Quebeau....encore de très bons commentaires

C'est génial

Effectivement. C'est pratiquement toujours Stéphanie qui est citée en exemple lorsqu'on parle de talent et de potentiel artistique chez les personnes qui sont passées par Star Académie.

Merci !

effectivement c'est super sympa.

De la part de Steph j'ose dire Merci .. car en fait j'imagine qu'elle lui a deja dit merci lollll

Non mais serieux, il ne le dit pas clairement mais on vois que sa préféré c'est Stéphanie, j'ai manqué un ptit bout de l'histoire mais a mon avis ils doivent etre des amis ces 2 la.. enfin malgré la difference d'age.

Martin

MESSAGE DE QUEBEAU

Marc Antoine Godin

La Presse

Le mercredi 11 juillet 2007

Une ligue en jupon montréalaise

Partout on annonce le déclin de la pratique du baseball et de sa petite soeur, la balle-molle. On nous parle de l'engouement pour le soccer, de terrains convertis, on nous dit que les chiffres sont là...

Puis on entend parler d'une initiative toute simple, une dizaine de filles qui veulent mettre sur pied une équipe de balle-molle. Elles cognent à la porte de cinq ou six ligues féminines. On veut les faire passer par un processus d'évaluation. Bof. Le ton compétitif, pas tellement.

«On a préféré faire un appel à tous en espérant recevoir assez de réponses pour former deux équipes, raconte Geneviève Perron, l'une des deux instigatrices du projet. Deux semaines plus tard, 80 filles avaient répondu! Et depuis ce temps-là, il y a une liste d'environ 100 filles qui se sont ajoutées dans notre banque de remplaçantes.»

Et c'est ainsi qu'est née la Ligue en jupon, à l'angle des rues Mont-Royal et Jeanne-Mance.

Mais attendez : 180 filles qui lèvent la main en l'espace de quelques semaines pour joindre une ligue qui démarre? Vous n'êtes pas censées vous en moquer, de la balle?

«C'est sûr qu'au début, l'organisation et les costumes prenaient beaucoup de place, avoue Mlle Perron, une jeune directrice photo. Mais plus ça va, plus on parle de baseball.

«Lors de notre première réunion, il fallait qu'on explique à certaines filles combien il y avait de buts ou dans quel sens il fallait courir. Mais la semaine dernière, il y a eu 1000 courriels qui se sont échangés... sur la règle de l'infield fly rule (le retrait automatique à l'avant-champ). Il y a des filles qui demandent ce qu'est la moyenne de puissance. Et il y en a même deux qui se sont entraînées à marquer une partie, la semaine passée, en regardant un match à la télé!»

La Ligue en jupon réunit maintenant cinq équipes composées de joueuses de 20 à 40 ans dont près de la moitié œuvrent dans le domaine du spectacle, du cinéma et de la télé.

«Moi je fais partie de celles qui ont joint la ligue pour le social et pour les uniformes, admet la chanteuse Stéphanie Lapointe. Mais depuis, je suis tombé en amour avec le sport. C'est super accessible et c'est fou comme les filles sont motivées. On fait des entraînements, on va s'entraîner au lance-balles...»


Mi-social, mi-sportif


Avec des noms d'équipes saugrenus comme les Boules-à-mites, la Ligue en jupon assume pleinement son côté ludique, qui compense un peu pour un calibre de jeu sans prétention.

Mais surtout, nous dit la cinéaste Louise Archambault, ce nouveau rendez-vous répondait à un besoin.

«Je jouais inter-cités quand j'étais adolescente et, à cet âge-là, c'est naturel de se retrouver en gang, note la réalisatrice du film Familia. Tu te tiens avec des gens que tu côtoies en classe. C'est aussi plus facile parce que tu as moins de responsabilités.

«À l'âge adulte, c'est autre chose. En cinéma, on change souvent de cercle social. Et celles qui ont une famille ont une responsabilité de plus. On a donc tendance à négliger le temps qu'on consacre à ce genre d'activité-là. Les organisatrices ont vraiment pesé sur un piton qui a assouvi un besoin.»

Mais il ne faut pas croire que l'aspect sportif est relégué au second plan. Avec un match tous les mardis et un entraînement - parfois deux - par semaine, des pas de géants ont été franchis en seulement un mois.

«Le plus gros préjugé qui est tombé, c'est que la balle-molle n'est pas vraiment un sport, souligne Geneviève Perron. Au départ, il y a des filles qui se demandaient si l'on était pas mieux avec le soccer ou le tennis. Mais après chaque pratique, les filles sont mortes!»

La comédienne et scénariste Isabelle Brouillette (Les États humains) avoue que le besoin d'être performant et de se démarquer remonte graduellement à la surface.

«On dirait que c'est un sport qui nous demande de donner notre maximum. On n'a pas le choix d'accorder nos flûtes parce qu'il y a une humiliation qui s'installe si on échappe toutes les balles! Je suis étonnée de l'importance que ça prend dans nos vies. C'est une ligue récréative, mais chacune prend vraiment ça au sérieux. Vraiment, on a été prises à notre propre jeu...»

http://www.cyberpresse.ca/article/20070711/CPSPORTS02/707110532/1005/CPSPORTS02

Message de Sweet Kitty

haa! c vraiment cool ca! drôle d'article! merci québeau!

Merci beaucoup Québeau...

P.S: Pour ne pas dédoubler les sujets, j'ai ramené le tout dans la section La Presse déjà ouvert...Merci

C'est vraiment le fun! ... Stéphanie, maintenant une passionnée du baseball ...

Merci Québeau

Héhé.. reste a voir si elle vas aimer mon sport favorit... le foot (soccer)


Vive Steph !!

Le mercredi 15 août 2007


Céline Dion célèbre les 25 ans de la Maison Jean-Lapointe

Hugo Fontaine

La Presse

Céline Dion, Ginette Reno et Claude Dubois ont prêté une de leurs chansons pour une compilation musicale soulignant les 25 ans de la Maison Jean-Lapointe. Intitulé 25 ans d'espoir, l'album sera en vente le 18 septembre.

Comme le thème de l'album est l'espoir, Céline Dion propose L'amour existe encore. On entendra Claude Dubois et Ginette Reno sur Besoin pour vivre et Venir au monde.

Jean Lapointe a procédé à un nouvel enregistrement des Fleurs malades en compagnie de sa fille Anne-Élisabeth et du groupe féminin Les Zalarmes. Bruno Pelletier et Bori interprètent pour l'occasion deux compositions originales, Merci et La douzième.

La première est «une chanson de gratitude sur la vie», dit son auteur Jean Robitaille, aussi concepteur de l'album. La deuxième se veut un encouragement à ceux qui souhaitent s'en sortir, ajoute M. Robitaille qui a écrit les paroles et la musique.

Le comédien Emmanuel Bilodeau reprend quant à lui Mon chum Rémi, des Cowboys fringants. Il l'a d'ailleurs interprétée lors de la conférence de presse marquant le 25e, hier dans les jardins de la Maison.

«Emmanuel est un garçon talentueux, avec un grain de voix pour chanter, dit le concepteur de l'album, Jean Robitaille. Le résultat est très touchant.»

Marc Déry, Stéphanie Lapointe, Marie-Élaine Thibert, Vincent Vallières, Charles Dubé, Stéphane Côté et Steve Marin sont aussi en vedette sur l'album.

Tous les profits seront versés à la Maison et à la Fondation Jean-Lapointe, qui viennent en aide aux personnes souffrant de dépendances à l'alcool, aux drogues ou au jeu.

Un livre de témoignages de bénéficiaires de la Maison sera aussi publié cet automne. Jean Robitaille est également l'instigateur de ce projet.

http://www.cyberpresse.ca:80/article/20070815/CPARTS03/708150589/1017/CPARTS

http://www.cyberpresse.ca/article/20070822/CPARTS02/708220428/1017/CPARTS

Renard, Roumain et Char à l'honneur au Festival international de littérature

Chantal Guy

La Presse

Pour sa 13e année, le Festival international de littérature (FIL) prouve une fois de plus qu'il est l'événement incontournable de la rentrée littéraire. Fort de son succès l'an dernier où l'on avait rendu hommage à Marguerite Duras et Gaston Miron, l'événement mise cette fois sur les mots de Jules Renard, Jacques Roumain, René Char, Louise Bombardier et Hervé Bouchard, dans ce qui s'annonce comme une programmation riche et relevée. Bref, le FIL reste fidèle à sa réputation.

«Le FIL existe pour vous donner envie de lire encore plus», a rappelé hier sa directrice générale Michelle Corbeil, en conférence de presse au Lion d'or. L'événement rassemble tous les ans la crème de la crème des mises en lecture, des spectacles rodés comme des créations inédites, toujours présentés avec un grand souci du détail et de l'émotion par des centaines d'interprètes qui rendent ainsi justice (et vie) à la plume des écrivains.

«Chaque année, je suis bercée par les mots des artistes que j'aime, a confié Chrystine Brouillet, porte-parole du FIL pour la quatrième année. C'est véritablement la fête des amants de la littérature.»

Ça commence en grand - et en avant-première - avec une belle prise: la lecture du jouissif Journal de Jules Renard par Jean-Louis Trintignant. L'acteur avait promis de revenir à Montréal avec ce spectacle lors de son passage en mars 2006 pour sa lecture d'Apollinaire. Il sera donc à la Cinquième salle de la Place des Arts du 12 au 16 septembre.

Nous avons aussi appris hier l'ajout d'un autre spectacle présenté par le FIL, mais hors festival: la lecture de Cap au pire de Samuel Beckett par nul autre que Sami Frey (du 21 au 25 novembre, toujours à la Cinquième salle).

Pour la programmation officielle, qui se déroulera du 14 au 22 septembre en divers lieux, que des pièces de choix et plusieurs hommages. D'abord à Jacques Roumain, auteur du chef-d'oeuvre Gouverneurs de la rosée, qui aurait eu 100 ans cette année, et décrit par Dany Laferrière comme le «Miron d'Haïti». Le Cabaret Jacques Roumain réunira le 14 septembre au Lion d'or, outre Dany Laferrière, Michel Vézina, Stanley Péan, Pascale Montpetit, Franz Benjamin et de nombreux autres lecteurs.

René Char aurait lui aussi eu 100 ans cette année, et le FIL lui rend un hommage tout québécois, en s'appuyant sur l'amitié que Char entretenait avec le poète Jean-Guy Pilon, par des expositions, des lectures, des témoignages, des entretiens et des projections de film pendant toute la durée de l'événement. Autres hommages: les 50 ans de la pièce Un simple soldat de Marcel Dubé et un salut à l'écrivain Robert Dickson, qui nous a quittés en mars dernier.

Que des surprises et de l'audace pour les Grands spectacles littéraires du FIL. L'intrigant Quai n° 5, un voyage littéraire et musical créé par Tristan Malavoy, et qui réunira sur scène Fredric Gary Comeau, Renée Gagnon, Stéphanie Lapointe, Yann Perreau et Mara Tremblay.

Une lecture de La soupe de Kafka (le recueil de pastiches littéraires sous forme de recettes culinaire du britannique Mark Crick) par Christian Bégin, Antoine Bertrand, Patrice Coquereau, Kathleen Fortin et Catherine Trudeau.

L'inclassable Parents et amis sont invités à y assister d'Hervé Bouchard, mis en lecture par Olivier Kemeid avec une quinzaine d'acteurs. Les Petits fantômes mélancoliques de Louise Bombardier, qui sera accompagnée sur scène des danseurs Louise Bédard et Paul-Antoine Taillefer. Enfin, Poésie, sandwichs et autres soirs qui penchent, première création de Loui Mauffette qui avait surpris le public l'an dernier au FIL, est de nouveau présenté, cette fois comme spectacle de clôture.

À ces grands spectacles s'ajoutent des événements spéciaux, notamment les finales nationales du Grand Slam, le tournoi annuel des slameurs québécois sous la houlette du performeur Ivy, qui a réussi à inviter pour l'occasion Marc Kelly Smith, le fondateur du mouvement.

Aussi, le Dub et litté le «sound system littéraire» de Michel Vézina, avec Robert Lévesque, Nelly Arcan, José Acquelin, Dany Laferrière, Catherine Lalonde et Jean-Paul Daoust. Et puis, le dimanche 16 septembre, ce sera la journée jeunesse du FIL à la Grande Bibliothèque, une belle occasion pour les enfants de rencontrer leurs auteurs préférés.

L'espace nous manque pour détailler toute la programmation, mais on s'en voudrait de ne pas souligner le retour des Midi littéraires au Studio-théâtre et des 5 à souhaits au Cabaret des Terrasses Saint-Sulpice qui, bon an mal an, agrémentent en lectures les spectateurs à l'heure du lunch ou à l'heure de l'apéro pendant toute la durée du FIL.

www.festival-fil.qc.ca

Merci Québeau ... pour toutes ces bonnes nouvelles.

Le samedi 15 septembre 2007

Quai no. 5 : l'invitation au voyage

Alexandre Vigneault

La Presse

Se pourrait-il que la poésie soit aujourd'hui plus populaire qu'elle ne l'a été depuis des lustres? Sous sa forme orale du moins, elle a la cote, comme en témoigne le succès de Grand Corps Malade. Habitué à marier musique et poésie, Tristan Malavoy a invité cinq artistes à se poster avec lui sur le Quai No. 5, histoire de voir où ça pourrait les mener.

Espèce de vacuum entre un point A et un point B, le terminus d'autobus, la gare et l'aéroport sont des lieux de transit où vies et cultures se croisent souvent sans se rencontrer. Un peu éculée, il faut le dire, l'image a néanmoins inspiré à Tristan Malavoy un spectacle à la fois musical et poétique intitulé Quai No. 5, qui sera créé dans le cadre du FIL.

L'artiste et chroniqueur littéraire, à qui on doit notamment Carnets d’apesanteur, un disque où poésie et musique se mêlent avec une grande finesse, affirme que ce n'est pas le décor qui a dicté le choix des textes, mais l'inverse. Il a opté pour le quai d'embarquement notamment parce qu'il conférait un certain anonymat aux «artistes voyageurs». Le décor sera minimal, «volontairement imprécis», et il appartiendra aux spectateurs de le compléter dans leur tête. L'essentiel de Quai No. 5 est ailleurs.

Ce qui compte, c'est ce qui est fugitif. Ces gens qui passent et qui, à tour de rôle, viendront «ouvrir leur bagage» sous les yeux des spectateur. C'est-à-dire interpréter une chanson ou dire un poème, avec l'appui du contrebassiste Yves Labonté et du percussionniste Alexis Martin.

Escapades imaginaires

Stéphanie Lapointe et Tristan Malavoy insistent: Quai No. 5 se veut le point de départ d'un voyage dans l'imaginaire. «Ce qu'on veut, ce n'est pas de rappeler continuellement aux gens qu'ils sont dans une gare, au contraire», dit la chanteuse issue de Star Académie. Elle révèle que, lors d'une de ses présences sur scène, elle trimballera une valise dans laquelle se trouve son «petit kit de musique». Du coup, son numéro devrait s'envelopper de cette espèce de magie poétique qui opère lors d'un spectacle de marionnettes.

Chaque «artiste voyageur» fera deux tours de piste. Soit pour interpréter une chanson, soit pour dire un poème. Mara Tremblay a choisi un texte d'Élise Turcotte, Fredric Gary Comeau a puisé chez son compatriote acadien Gérald LeBlanc et Renée Gagnon (prix Émile-Nelligan 2006) lira un texte du poète français Gérard Haller et un de son cru.

En plus d'emprunter des mots à Kim Doré, Stéphanie Lapointe interprétera Madame Émilie s’échappe, où il est question d'une femme dans la quarantaine qui fuit son train-train quotidien. Surprise, Yann Perreau, qui s'accompagne généralement au piano, jouera de la guitare sur scène pour la première fois lorsqu'il interprétera une nouvelle chanson intitulée L’Amérique est un géant.

«J'ai beaucoup travaillé le déroulement du spectacle. Il y a des moments de fluidité, mais aussi des contrastes. Par exemple, j'ai inséré Renée Gagnon, qui fait une lecture assez nerveuse, au milieu du poème Mouvance de Gérald LeBlanc», explique Tristan Malavoy. En plus de puiser dans ses Carnets d’apesanteur, le concepteur de Quai No. 5 fera revivre la parole de Roland Giguère.

«Il y a des moments de densité poétique dans le spectacle, mais aussi des moments de respiration, fait-il valoir le poète, précisant que Quai No. 5 n'a rien d'hermétique. Je pense qu'on est arrivé à quelque chose de sexy, sans compromis.» Alléché par cette invitation? Ne manquez pas le bateau: un seul départ est à l'horaire.

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Quai No. 5, jeudi 20h, à la Cinquième salle de la Place des Arts Tristan Malavoy sera aussi au Studio-Théâtre de la PDA, le 1er octobre.

Le mercredi 9 avril 2008

Stéphanie Lapointe s’en va au Darfour


http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/3689-Stephanie-Lapointe-srsquoen-va-au-Darfour.html

il y a un video en bas de page

STÉPHANIE LAPOINTE EN REPORTAGE AU DARFOUR

Stéphanie Lapointe s'envole aujourd'hui vers le Soudan, où elle visitera au cours des prochaines semaines les camps de réfugiés au Darfour. En compagnie de deux jeunes réalisateurs, elle projette d'y tourner un documentaire d'ici la fin de l'année.


ANABELLE NICOUD

L'éclectisme est sans doute le qualificatif qui défInit le mieux Stéphanie Lapointe. Auteure-compositrice-interprète, gagnante de la deuxième saison de Star Académie et ambassadrice de l'UNICEF, elle se lance maintenant dans le documentaire, en compagnie de deux anciens de Kino, Dominique Laurence et Eza Paventi. Destination: l'Afrique, avec le Darfour et le Rwanda en ligne de mire.

Aujourd'hui, les trois jeunes Québécois s'envolent pour Khartoum, au Soudan. Pendant cinq semaines, ils vont visiter trois camps de réfugiés au Darfour, avant de se rendre au Rwanda. But de l'opération: faire, pour Radio-Canada International, le portrait de réfugiés, mais aussi prendre des repères pour préparer leur documentaire, qui sera tourné à la fm de l'année 2008. Au cours des cinq prochaines semaines, elle tiendra aussi avec ses acolytes un blogue sur Cyberpresse (www.rnoncinema.caJdarfour).

« Cela fait six mois que l'on travaille sur ce projet, explique Stéphanie Lapointe, tout sourire. On s'en va vivre quelque chose làbas. Le documentaire sera le témoignage de cette expérience humaine. »

Les portraits que l'équipe ramènera de ce premier séjour de cinq semaines en Afrique seront consacrés aux déplacés, au Darfour, mais aussi au Rwanda. « L'idée, c'est que l'on sente ce qu'est la vie des déplacés après une crise humanitaire», dit Eza Paventi.

Le documentaire que Stéphanie Lapointe, Dominique Laurence et Eza Paventi espèrent réaliser portera quant à lui exclusivement sur les enfants des camps de réfugiés du Darfour. « On va travailler avec des enfants, et on va leur demander de quoi ils ont envie de nous parler. On prend le pari qu'à travers leurs réponses, on va comprendre ce qu'ils vivent, de façon émotive», explique Eza

« L'idée, c'est que l'on sente ce qu'est la vie des déplacés après une crise humanitaire. »

Depuis deux ans, Stéphanie Lapointe voulait parler du Darfour. Elle partage ce désir avec Dominique Laurence, l'un des fondateurs de Kino, réalisateur de pubs mais aussi de ses clips. C'est tout naturellement qu'Eza Paventi, elle aussi kinoïte de la première heure, réalisatrice pour le projet Wapikoni mobile, se joint à l'équipe.

Ensemble, ils se sont penchés sur les documentaires réalisés sur le Darfour, et disent avoir été inspirés par un documentaire de Ross Kauffman et de Zana Briski, dans lequel la photographe demande aux enfants des bordels de Calcutta de photographier leur quotidien.

« Plutôt que de porter notre regard sUr les enfants, on se dit que c'est mieux de les laisser porter leur regard sur leur vie. C'est le regard de l'intérieur que l'on aimerait aller chercher. On veut le faire sentir, ce que c'est, pour un être humain, de vivre dans un camp », dit Eza Paventi. Dominique Laurence renchérit: « On a vraiment dans l'idée qu'un enfant est un enfant, quel que soit l'endroit où il vit. Pour moi, c'est plus fort de laisser parler les gens plutôt que tout dénoncer à grand coups de pancartes. »

Si le journaliste et cinéphile Michel Coulombe, de Radio-Canada International, a très vite apporté son soutien au premier voyage des jeunes réalisateurs, le projet de documentaire comporte encore, lui, beaucoup de zones d'ombre. Stéphanie Lapointe, Dominique Laurence et Eza Paventi n'ont pas encore finalisé de contrat avec un producteur, ni un diffuseur pour leur film.

Chose certaine, tous trois espèrent porter à l'écran - d'abord au grand, souhaitent-ils - un film qui leur ressemble. « On est davantage des gens de cinéma que des gens de télé, indique Dominique Laurence. Ce que l'on veut qui ressorte du film, c'est une approche plus cinématographique.»

Stéphanie Lapointe, que l'on a vue dans Le négociateur ou Aurore, se voit maintenant derrière la caméra. « Jouer dans une série télé a ouvert un monde pour moi. Je suis une fille d'image aussi», revendique-t-elle.

Après son séjour en Afrique, Stéphanie Lapointe s'arrêtera à Paris, pour la sortie française de son album Sur le fil. Entre l'industrie, la musique, le documentaire, elle ne voit aucune contradiction. « Si tu vois la musique de façon glamour, il peut y avoir contradiction. Moi, j'ai un réel intérêt pour la composition », dit la jeune femme.

Merci beaucoup Quebeau...

Super beau projet

En passant, elle était à C,est bien meilleur le matin:

http://www.radio-canada.ca/radio/emissions/emission.asp?numero=27

Premier extrait

Bonne soirée

Merci beaucoup à vous deux...

Ils vont nous informer quotidiennement de son cheminement en Afrique... C'est une très bonne idée; ça promet d'être très intéressant.

Bonne journée

ouii! c'est donc cela son fameux projet de film! je suis très contente pour elle, il me semble que c'est un sujet qui lui ressemble! j'ai vraiment hâte de voir ce que cela va donner, elle est bien entourée, avec dominic laurence, qui est un excellant réalisateur et Eza, si je ne me trompe pas a monté un projet de studio de film mobile pour les jeunes amérindien..? En tout cas, ça risque d'être une belle expérience pour elle et les autres!

Citation :

Projet À ciel ouvert


Une mission de Stéphanie Lapointe, ambassadrice d’UNICEF Québec, Sarah Houde, responsable des communications d’UNICEF Québec, Eza Paventi et Dominique Laurence au Darfour et au Rwanda


Stéphanie Lapointe,
ambassadrice d'UNICEF Québec

À l’initiative de notre ambassadrice Stéphanie Lapointe, le projet À ciel ouvert propose la réalisation de six capsules documentaires sur la situation humanitaire au Darfour et au Rwanda. Sur un ton intimiste, des exilés et anciens exilés racontent leur rapport aux racines, au temps, aux rêves et au quotidien. Au rythme des images impressionnistes, vous découvrirez différents univers, des camps de réfugiés du Darfour à la ville de Kigali et ses collines qui pointent au loin. La voix de Stéphanie Lapointe vous accompagne dans ce voyage hors du commun.

Ils vivent dans des contextes politiques différents. Les premiers ont fui leurs villages pillés et brûlés par les milices janjaweed. Ils se sont retrouvés dans ces villes éphémères, des agglomérations improvisées, composées de milliers d’abris de fortune. Ils ont réinventé la vie comme ils ont pu, ils ont appris à vivre dans une attente aussi lourde que la chaleur du désert du Sahel. Les seconds vivent dans une région surnommée la Suisse de l’Afrique. C’est le nouveau Rwanda, ce pays en pleine effervescence. Pourtant, dans la capitale qui brille avec ses rues neuves et ses bâtiments modernes et ailleurs aussi, dans les régions à la végétation luxuriante, les fantômes du génocide rôdent toujours.

Leurs chemins sont différents, mais ils ont tous été marqués par le déracinement, les deuils, puis par la reconstruction et la résilience. Ce sont des hommes, des enfants ou des femmes qui vous racontent l’exil de leur point de vue.

Les capsules documentaires seront disponibles sur le site internet de Radio-Canada International à compter du mois de juin.

Faites un don dès maintenant!
https://secure.unicef.ca/portal/SmartDefault.aspx?at=1223&appealID=8


source:
http://www.unicef.ca/portal/SmartDefault.aspx?at=2224

Citation :

Le samedi 12 avril 2008

Rendus à bon port


Stéphanie Lapointe
Collaboration spéciale
Cyberpresse

Nous y voilà. Tous rendus à bon port. 13 heures d’avion, cinq repas congelés et une valise en moins à l’arrivée. Nous y sommes.
Réfugiés (99%)

Juste un peu avant l’atterrissage, j’essayais tant bien que mal d’étirer mon cou pour entrevoir, par un des hublots de l’avion, les premières couleurs d’une ville complètement différente de celle que je m’attendais à trouver.

Khartoum est une ville très prospère. La présence de pétrole dans le pays et du pipeline qui le traverse a grandement aidé au développement des infrastructures. Aux abords de l’aéroport, les routes principales sont pavées et les affiches publicitaires omniprésentes. Usman, notre chauffeur, nous dit qu’il en coûte aussi cher pour louer un appartement dans la ville, qu’à New York.

Les chants musulmans et les paroles des imams qui s’échappent des mosquées, le soleil comme une boule de feu qui plombe sur nos peaux- il fait un peu plus de 40 degrés- et le calme des rues depuis notre arrivée- les vendredis et samedis sont des jours de repos au Soudan - nous rappellent que nous nous sommes envolés très loin, en très peu de temps, vers une aventure qui promet beaucoup de découvertes.

Aujourd’hui, nous avons pris le déjeuner avec Edward Carwardine, chef des communications pour Unicef Soudan et coordonnateur de notre projet au Darfour. Si nous sommes au Soudan en ce moment, c’est en grande partie grâce à cet homme qui, durant les derniers mois, a tenté d’orchestrer nos visites dans les camps de réfugiés du Darfour. J’ai choisi de vous parler de lui parce qu’il mène, à mon sens, une vie vraiment hors du commun et fascinante.

Edward travaille pour l’Unicef depuis 1997. Il a été en mission dans plusieurs pays, notamment l’Inde, le Madagascar, la Macédoine, l’Afghanistan et le Soudan. Il était en Afghanistan tout juste après la chute du régime taliban, en novembre 2001. Son premier mandat était de contribuer au retour, après le New arwze (jour de l’an islamique), d’un million d’enfants à l’école et de permettre aux filles de retrouver leur place dans les institutions scolaires. Au terme de la première année, c’est trois millions d’enfants qui ont pu avoir accès au système éducatif, par les efforts coordonnés des ONG et du nouveau gouvernement en place.

Il a quitté l’Afghanistan parce qu’au fil des ans, il ne s’y sentait plus en sécurité. Il nous dit : «Je me sentais incapable d’opérer, psychologiquement. Je me levais le matin et je n’avais plus envie d’aller travailler».

En 2007, il s’installe donc au Soudan, pour prendre le relais des communications pour le Nord et le Sud du pays. Il nous explique que selon lui, le grand défi pour les acteurs qui opèrent dans le domaine de l’aide humanitaire au Soudan est de travailler en fonction de la diversité et de la complexité des différentes régions du pays. Dans un pays aussi vaste qu’une bonne partie de l’Europe de l’Ouest, des gens de différentes ethnies, religions ou tribus cohabitent. «Au Sud, par exemple, les habitants sortent d’une période de 20 ans de guerre et les coopérants doivent tenir compte de cette réalité».

Edward nous aide à nous préparer pour les trois semaines de tournage qui nous attendent. Il nous explique à quel point on doit se montrer vigilants lors de nos entrevues, pour ne pas mettre en péril la sécurité des gens qui acceptent de témoigner.

Pour lui, la meilleure façon d’apporter un soutien aux populations en ce qui a trait aux médias est de montrer, en plus des images et récits que l’on connaît du Darfour, un autre visage de la région. Il nous parle de la force des communautés qui, dans la stabilité, arrivent à joindre leurs efforts pour améliorer leur qualité de vie et celle de leurs enfants. «C’est incroyable ce qu’ils arrivent à faire en communauté.» nous dit Edward. «Pour faire avancer les choses et favoriser un climat de stabilité, la question à se poser à ce moment-ci est peut-être, à quoi peut-on arriver quand il y a la paix?» conclut-il.

Si tout va bien, lundi matin, nous allons monter à bord d’un avion de l’ONU, en direction du nord du Darfour. Le court documentaire que nous y tournerons portera sur une famille de réfugiés nouvellement arrivée dans le camp.

À très bientôt !
Stéphanie

Pour en savoir plus : www.unicef.ca

source:

http://www.cyberpresse.ca/article/20080412/CPOPINIONS05/80412042/7029/CPARTS

Merci beaucoup Xilef

Quel courage et humanisme chez cette jeune dame...et une voix qui met du soleil dans nos vies

Bravo

Lien pour suivre Stéphanie

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Ce matiin Stéphanie était à Samedi et rien d'autre elle a passé après les nouvelles de 10 h