24 heures

Cinq questions à... Stéphanie Lapointe

Propos recueillis par Véronique Beaudet
08-02-2007 | 11h22

Derrière cette image de timidité et de fragilité qu'elle dégage, Stéphanie Lapointe possède deux armes: une détermination et un talent d'interprète qui l'a propulsé au devant de la scène en 2004 alors qu'elle est sortie grande gagnante de l'aventure Star Académie.

Un an plus tard, la jeune femme nous a offert Sur le fil, un premier album l'ambiance planante et mélancolique qui en a étonné plusieurs. Stéphanie sera au Gesù, les 20 et 21 février, pour présenter ses chansons, avant de poursuivre sa tournée dans les salles Québec.

Tu reviens d'un voyage où tu as été la porte-parole du projet Au sommet pour Care, ce qui t'a amené à grimper le Kilimandjaro. Le développement international est quelque chose qui t'intéresse, est-ce que ces expériences t'ont donné le goût de t'impliquer davantage dans l'humanitaire?

Je ne connaissais pas beaucoup les ONG et puis avec Care Canada, pendant les mois de préparation avant le voyage, j'ai appris beaucoup sur leur fonctionnement. Je veux quand même attendre un peu avant de m'impliquer réellement, parce que si un jour je suis porte-parole de l'organisme, je veux vraiment avoir pris le temps de m'informer et d'approfondir mes connaissances. D'ailleurs, j'ai récemment eu envie de partir un nouveau projet avec Care. Je ne sais pas encore si ça va fonctionner, mais bon, je souhaite que ça marche. Après ma série de spectacles, j'aurai plus de temps pour m'en occuper.

Avec la Star Académie, tu as goûté aux grandes salles alors que maintenant, tu joues dans des salles plus intimes. Qu'est-ce que tu préfères?

Faire des shows dans de grosses salles comme le Centre Bell, c'est une expérience de vie comme je n'en aurai peut-être plus jamais. Mais je pense que mon créneau à moi, ce sont les petites salles. J'aime les endroits chaleureux, plus intimes.

En as-tu assez que l'on parle de toi comme étant la gagnante de la Star Académie?

Non, je ne suis pas tannée parce que ça fait partie de mon cheminement, mais j'en parle avec plus de détachement qu'avant. Avant, ça me faisait peur quand les journalistes abordait cette question-là, quand ils me posaient la question sur ce que je pensais du concept, par exemple. Je ne savais pas trop comment me situer face à la Star Académie, je savais que certaines personnes critiquaient cette émission-là, mais maintenant j'ai vraiment un regard plus détaché face à ça. J'ai l'impression que je peux maintenant en parler avec fierté.

L'équipe qui a travaillé avec toi pour la conception du spectacle est issue du milieu du cinéma. À quoi peut-on s'attendre comme mise en scène?

Quand j'ai fait mon deuxième clip, j'ai rencontré plein de gens avec lesquels j'avais le goût de retravailler pour mon spectacle. Quand on a commencé à bâtir les maquettes de décor, on s'est rendu compte qu'avec l'éclairage, ça avait l'air d'un décor de théâtre. C'est un décor avec beaucoup de blanc, un peu théâtral, avec des projections de courts-métrages derrière.

Tu as fait tes débuts au cinéma dans Aurore et à la télévision dans Le Négociateur. Est-ce que le métier d'actrice t'intéresse?

C'est sûr que si l'occasion se représentait, j'essaierais. Ça prend beaucoup de temps par contre et c'est juste de savoir si le moment est opportun pour s'embarquer dans ce genre de projet. Jouer dans Aurore, par exemple, c'est 20 jours de tournage et deux mois presque à temps plein pour les répétitions. Pour l'instant, j'ai vraiment envie de me consacrer au prochain album. J'ai aussi d'autres projets sur la glace. Mais bon, si le projet du siècle se présentait, je ne crois pas que je refuserais! Je pense que c'est tellement une belle expérience de pouvoir vivre les deux.

Merci Quebeau

Merci !

merci quebeau

Journal 24 heures

Marc Déry porte-parole de la 11e Francofête

LONGUEUIL, FRANCOVILLE 2007

Par LOUISE DUSSAULT





Marc Déry, porte-parole de la 11e Francofête. (Photo Archives)
Cette année encore, l'Office québécois de la langue française a inscrit plusieurs activités à la programmation de la Francofête, une grande célébration du français et de la francophonie au Québec qui se déroulera du 2 au 25 mars.

"Je ne sais pas quelle est la plus belle langue, mais je sais laquelle je préfère: la mienne. Celle de ma mère, celle des histoires de mon père et de ses frères qui ont forgé mon imaginaire" a indiqué le porte-parole de cette 11e édition, l'auteur-compositeur-interprète Marc Déry.

L'Office québécois de la langue française et ses partenaires de partout au Québec ont élaboré un programme riche d'activités inspirées par le thème, Dire le monde en français, et par dix mots choisis pour l'illustrer: clavarder, éolien, équitable, florilège, janigoine, multicolore, passe-partout, pluriel, savoir-faire et valser.

Parmi les activités qui retiennent particulièrement l'attention, mentionnons le gala animé par Dominic Arpin, le 18 mars au Théâtre de la Ville de Longueuil, la Francoville de 2007. Le gala réunira plusieurs artistes dont Marc Déry et Stéphanie Lapointe. Également, le Grand gala des mérites du français animé par François Léveillée qui aura lieu le 21 mars à la Salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau.

Soulignons enfin que la Francofête installera ses Francoquartiers dans l'arrondissement Rosemont/La Petite Patrie où se dérouleront plusieurs activités sous la présidence d'honneur du comédien Pierre Collin.
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Godot c'est Mtrerm

Tristan Malavoy chante sa poésie

Entrevue

Par VéRONIQUE BEAUDET


L’auteur et poète Tristan Malavoy présentera les chansons de son album Carnets d’apesanteur ,le 10 mars prochain, au Studio-Théâtre de la Place des Arts. (photo Collaboration spéciale)

Tristan Malavoy se décrit avant tout comme un auteur. Un écrivain qui aime écrire de la poésie, des nouvelles et des chroniques et qui porte aussi comme chapeau, celui de journaliste. En octobre dernier, l'auteur a décidé de mettre ses mots en musique, d'enfiler l'habit de chanteur et de lancer un premier album, Carnets d'apesanteur. Flirtant avec le "Spoken Word", Tristan Malavoy propose des chansons électro-pop à l'ambiance aérienne et atmosphérique sur lesquelles on peut entendre la douce voix de Stéphanie Lapointe. L'auteur-compositeur-interprète se produira, le 10 mars prochain, sur la scène du Studio-Théâtre de la Place des Arts, dans le cadre de la série Découverte.

24H Le 10 mars marque, en quelque sorte, un coup d'envoi puisque ce sera ton premier spectacle complet. Est-ce que tu vas essayer de garder cette ambiance atmosphérique sur scène?

Tristan Malavoy Oui, mais on a simplifié un peu les arrangements. Le climat va demeurer le même, sauf qu'on a décidé de jouer la carte de la simplicité. Je serai avec trois musiciens sur scène, alors ce sera sobre comme enveloppe. Il y a quelques touches de programmation, mais relativement moins que sur le disque. Je pense qu'on a réussi à préserver l'essentiel pour la version scénique. Étant donné que c'est un album un peu particulier, il y a des gens qui doutaient que l'on puisse faire des shows. Mais on monte un vrai spectacle, ça bouge, ça groove, ça fait taper du pied et on a envie de faire tourner ça.

24H Te considères-tu comme un artiste de "Spoken Word"?

T.M. Non, dans le cadre de Carnets d'apesanteur et puis du spectacle, je suis décidemment un chanteur, mais qui s'abreuve à une source qui s'appelle le "Spoken Word". C'est pour ça que je me suis permis de parler sur plusieurs couplets, pour moi ça met en relief la mélodie. Ce que je fais a un côté hybride entre la chanson et le "Spoken Word" et c'est ce qui me branche. Je suis trop attaché à la mélodie pour ne faire que réciter.

24H Crois-tu que ce disque va contribuer à rendre plus accessible la poésie?


T.M. Oui, on a tellement eu de commentaires de gens qui ne lisent pas de poésie et qui disent que cet album a été un déclic pour eux. L'enveloppe musicale et la mélodie ont réussi à les amenés sur le chemin des mots et leur ont donné le goût d'aller plus loin dans l'image et la métaphore. C'est le plus beau commentaire que je peux recevoir.

24H Comment s'est déroulé ta rencontre avec Stéphanie Lapointe?

T.M. Jean-François (mon complice) et moi cherchions une chanteuse pour faire la mélodie d'introduction. Stéphanie avait déjà écouté les maquettes et avait manifesté beaucoup d'intérêt. On lui a donc demandé de venir en studio avec nous pour essayer et il y a tout de suite eu une grande porte qui s'est ouverte. On a vu ce que pouvait apporter la présence d'une voix comme la sienne. Au départ, ça devait être une collaboration pour une pièce ou deux et finalement elle chante sur presque toutes les pièces. Sa voix a installé une espèce de polarité masculin-féminin sur tout l'ensemble du disque.

Merci !

Projet intéressant en plus.

24 heures

Plusieurs artistes, dont Éric Lapointe, Mara Tremblay, Philippe Berghella, Stéphanie Lapointe, Sylvie Paquette, Alexandre Bélliard, Catherine Durand et Hugo Lapointe, ont décidé de se mobiliser pour venir en aide à Eve Teri, une auteure-compositrice-interprète atteinte de la malformation d'Arnold-Chiari.

Afin d'aider Eve Teri à amasser les fonds nécessaires pour se rendre à Barcelone afin de se faire traiter contre cette terrible maladie neurologique, les Copains d'Arnold, c'est ainsi qu'ils se sont baptisés, présenteront un spectacle bénéfice ce soir, à 20 h, au Club Soda, 1225, boul.St-Laurent.

Consciente de ne pas être la seule à être atteinte de cette malformation, Eve promet, à son retour d'Europe, de mettre sur pied une fondation pour apporter un support financier et de l'aide psychologique aux personnes confrontées à cette maladie congénitale

Merci Quebeau...En espérant qu'elle s'est bien remis de sa mauvaise grippe

Suivez le FIL pour la treizième fois!

DU 14 AU 22 SEPTEMBRE...

Par 24 HEURES





Plus de 200 écrivains et artistes de toutes disciplines d'ici et d'ailleurs seront de la 13e édition du Festival International de la Littérature qui se déroulera du 14 au 22 septembre.

Pendant neuf jours, le tout Montréal vibrera au rythme de la littérature alors que des dizaines d'activités se dérouleront dans plusieurs lieux de diffusion comme le Lion d'Or, l'Espace Go, l'Agora de la Danse, la Cinémathèque ainsi que dans des librairies et des cafés.

Pour une quatrième année, Chrystine Brouillet, une festivalière fidèle doublée d'une auteure prolifique qui a signé plusieurs best-sellers, sera la porte-parole de cet événement : " Chaque année, c'est pour moi un privilège que de participer à ce festival qui est une grande fête pour tous ceux et celles qui se passionnent pour la littérature ".

Plusieurs artistes, dont Marie-Thérèse Fortin, Patrice Coquereau, Alexis Martin, Robert Lalonde, Brigitte Haentjens, Louise Bombardier, Tristan Malavoy, Stéphanie Lapointe, Hervé Bouchard et Jean-Marc Dalpé, ont mis tout leur talent au service de la littérature pour créer des spectacles uniques et originaux qui feront le bonheur des festivaliers. Soulignons que cette 13e édition sera l'occasion de rendre hommage à des auteurs comme Jacques Roumain, René Char, Marcel Dubé et Robert Dickson.

Quelques jours avant le début du FIL, les 12, 13, 14, 15 et 16 septembre, le légendaire Jean-Louis Trintignant montera sur la scène de la Cinquième salle de la Place des Arts en compagnie de ses complices Manuel Durand, Jean-Louis Bérard et Hélène Fillières, pour présenter des extraits du Journal de Renard, le célèbre auteur de Poil de carotte.

Les organisateurs du FIL se sont également assurés de la participation d'un autre monument du cinéma français, le comédien Sami Frey, qui sera de passage dans la métropole du 21 au 25 novembre pour lire Cap au pire, un texte de Samuel Beckett.