Journal de Montréal ou Canoë

RETOUR EN AFRIQUE

Stéphanie veut ouvrir une école au Mali
Virginie Roy

Le Journal de Montréal
08-08-2007 | 11h03
La montée du Kilimanjaro accomplie, la chanteuse Stéphanie Lapointe n'a pas dit son dernier mot. Elle désire maintenant ouvrir une école au Mali, en Afrique. C'est que même si ses nombreux projets artistiques lui prennent énormément de temps, elle n'a pas pour autant oublié ce pourquoi elle se bat.

Les FrancoFolies terminées, Stéphanie Lapointe aura tout le temps disponible pour mettre son projet à terme. Elle désire ouvrir une école pour les enfants en Afrique. «Je collabore avec une ONG espagnole en ce moment, Intervida. J'ai aussi demandé à l'Unicef de nous aider. Ils sont présentement en réflexion», explique la jeune femme.

Cette idée, Stéphanie Lapointe l'a eue lors d'un de ses voyages. Amoureuse du backpacking, elle dit aimer parcourir le monde pour connaître différentes cultures. «Je suis partie pour l'Afrique avec ma meilleure amie en juillet. Je n'avais pas de but précis au début. Ça m'a fait beaucoup de bien. Mais, en même temps, j'ai découvert la vraie misère du monde», dit-elle.

Après avoir fréquenté des professeurs du milieu, elle a énormément appris sur la situation des écoles africaines. «J'ai vu la différence entre les institutions publiques et privées. J'ai posé beaucoup de questions et l'idée d'une école m'est venue», raconte-t-elle.

Elle dit d'ailleurs avoir beaucoup d'images qui resteront ancrées dans sa mémoire. «J'ai énormément grandi depuis mon retour. J'ai vu des choses injustes et très difficiles», poursuit-elle.

Le projet

Pour Stéphanie, bâtir une école en Afrique n'est pas facile. «Je n'ai pas beaucoup d'expérience en la matière. Là-bas, les façons de penser sont tellement complexes. C'est pourquoi j'ai demandé de l'aide», explique-t-elle.

Une fois l'acceptation de l'ONG en poche, la chanteuse n'a pas attendu bien longtemps avant de mettre la main à la pâte. Elle a immédiatement choisi avec soin un village et un endroit précis. «Les gens locaux m'ont donné des poules en cadeau. Je n'ai plus le choix de respecter mes engagements», s'exclame-t-elle dans un éclat de rire. Stéphanie Lapointe prévoit retourner au Mali en janvier.

D'ici là, elle aimerait beaucoup avoir la possibilité de faire du cinéma de nouveau. «J'ai peut-être un projet qui s'en vient. Je ne peux pas vraiment en parler mais je suis très excitée à l'idée de m'investir une fois de plus dans quelque chose qui me tienne à coeur», ajoute-t-elle. C'est dire que ses performances au grand écran et à la télévision, rappelons-nous de la mère d'Aurore dans le film du même nom et de la soeur de Mac dans Le Négociateur, semblent lui avoir ouvert plusieurs portes.




http://www2.canoe.com:80/divertissement/celebrites/nouvelles/2007/08/08/4402446-jdm.html

Le Journal de Montréal
6 octobre 2007

http://www2.canoe.com/divertissement/musique/nouvelles/2007/11/08/4640735-jdm.html

PRODUCTIONS J
Stéphanie quitte le nid
Pascale Lévesque
Le Journal de Montréal
08-11-2007 | 11h46


Stéphanie Lapointe quitte Productions J et joint les rangs de celui qui a été son gérant dans la boîte de Julie Snyder pendant trois ans.

Stéphanie Lapointe est la première des gagnants de Star Académie à quitter la boîte de gérance. C'est de son propre souhait qu'elle a mis fin à l'association, confirme Louis Noël, porte-parole de la boîte.

La chanteuse s'est jointe il y a une semaine à Réjean Villeneuve, lui aussi un ancien de Productions J, qui s'est occupé de sa carrière ainsi que de celle des autres ressortissants de la Star Académie.

Ce dernier a quitté l'entreprise il y a six mois. La raison de son départ? «On l'a mis à pied parce qu'on avait besoin d'un candidat plus dynamique», indique Louis Noël.

«J'avais fait le tour, c'était correct pour moi, j'étais bien heureux le temps que j'ai été là», insiste Réjean Villeneuve.

Lui et Stéphanie Lapointe ont toujours entretenu de bons rapports et ce dernier ne manque pas d'ambition pour elle.

«C'est Stéphanie qui est venue me voir pour que je gère sa carrière. Elle voulait un management plus personnalisé. Elle apprécie beaucoup ce qui a été fait à Productions J, mais là, elle passe à une autre étape dans sa carrière, dans sa vision des choses», explique M. Villeneuve.

Stéphanie en France?

Sa grande ambition pour son artiste? Une percée en France, comme ça avait toujours été prévu dans le plan de match initial. L'extrait Je sais déjà a été lancé là-bas et il prévoit que le deuxième disque de sa chanteuse sera lancé au Québec comme en France l'an prochain.

De quoi nous faire comprendre que la Stéphanie qu'on a connue au début de l'aventure Star Académie a bien changé, elle qui était si réticente à se retrouver sous le feu des projecteurs et qui a presque quitté l'aventure en cours de route...

«C'est que tout s'est passé rapidement à sa sortie de Star Académie. C'est étourdissant pour une jeune comme elle, mais là, elle a gagné en expérience et elle se sent hyper à l'aise», assure son nouveau gérant, qui n'a pas pu cependant nous confirmer pour quand est planifiée la première visite en France de Stéphanie en tant qu'artiste.

La chanteuse est présentement en période de création de son second album et pourrait bien nous annoncer un projet télé en rapport avec son implication sociale d'ici les prochains mois.

Stéphanie Lapointe a remporté le concours 2004 de Star Académie

Merci Québeau !

Une autre grande nouvelle et une autre étape importante franchie pour Stéphanie. Je savais que ça viendrait un jour, qu'elle tenterait de voler de ses propres ailes, sans la grosse machine J, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi rapide. Stéphanie a tellement progressé en maturité depuis deux ans, c'est impressionnant.

PS : Pour la France, si elle le veut vraiment, ça marchera, j'en suis convaincu. Je suis vraiment fier d'elle.

Cool, comme ca elle pourras respirer un peu plus

oué vraiment cool

Merci pour l'article Québeau

STÉPHANIE LAPOINTE
Sur le fil sera lancé en France
Vanessa Guimond
17-03-2008


Presque trois ans après sa sortie au Québec, le premier album de Stéphanie Lapointe sera finalement lancé en France. Distribué sous l’étiquette française Exclaim, Sur le fil sera disponible chez les disquaires dès le 21 avril prochain. Le premier extrait, la chanson Je sais déjà, obtient jusqu’à présent beaucoup de succès sur les palmarès français.
Exclaim, la compagnie sœur de Musicor à Paris, avait approché Stéphanie Lapointe pour lancer son album en France avant même que ce dernier ne soit sorti au Québec. « Je ne me sentais pas prête à l’époque », confie la jeune femme. En tant que chanteuse, j’avais besoin de prendre les choses une à la fois. Je voulais lancer mon album au Québec et faire une tournée ici avant de faire la même chose dans un autre pays. »

Le grand saut

C’est après avoir complété sa tournée québécoise, il y a un an, que Stéphanie Lapointe a approuvé le projet de lancer Sur le fil en France. « Finalement, je crois que c’était vraiment une bonne chose d’attendre, affirme la chanteuse. Développer une carrière à l’étranger demande beaucoup de temps et de motivation. Aujourd’hui, je me sens prête. J’ai envie d’aller voir ce qu’il peut y avoir pour moi là-bas.»

Mme Lapointe se rendra à Paris en mai prochain afin de donner quelques entrevues et faire la promotion de son album. La jeune chanteuse affirme être consciente du fait qu’elle aura beaucoup à apprendre sur le marché français. Néanmoins, la réaction du public de l’Hexagone ne semble pas trop l’inquiéter. « Je n’ai plus peur du rejet. J’ai accepté le fait que dans une carrière, il y a toujours des hauts et des bas. C’est pourquoi je vois mon lancement en France comme une expérience de vie. Advienne que pourra », ajoute-t-elle avec un sourire.

De retour chez nous

Pendant que nos cousins européens découvriront Sur le fil, Stéphanie Lapointe continuera de travailler à son deuxième album solo. En effet, la chanteuse et son équipe devraient passer tout l’été en enregistrement studio. Pour réaliser son tout dernier projet, Stéphanie Lapointe s’est entourée de Joseph Marchand (coréalisateur sur Aquanaute d'Ariane Moffatt) et Mélik-Alexandre Farah. Si tout se déroule comme prévu, l’album devrait paraître au Québec en septembre 2008.

« Nous aimerions sortir mon deuxième album en France avant Noël. C’est certain que nous attendrons de voir comment se portent les ventes de Sur le fil, mais si je partais en tournée là-bas, j’aimerais que ce soit avec les deux albums », dit-elle avec enthousiasme.

D’ici là, Stéphanie Lapointe effectuera un voyage d’un peu plus d’un mois au Soudan et au Rwanda avant de se diriger en France où elle fera la promotion de Sur le fil.

Merci Quebeau,

Cependant l'album de Steph est deja disponible depuis quelques temps sur fnac.fr a 20 euros mais bon il est quand meme deja disponible

Pour acceuillir les nouveaux fans de Steph en France nous allons revoir StephNet et p-e le forum aussi pour pouvoir avoir une section France et une Québec pour les articles journaux et tout. Alors dés qu'elle commenceras a se faire connaitre labas nous seront la pour les acceuillir

Martin
Admin

STÉPHANIE LAPOINTE
La chanteuse se prépare pour le Darfour
Par Vanessa Guimond


Stéphanie Lapointe ne le cache pas: elle adore voyager. Depuis son ascension du mont Kilimandjaro avec l’organisme CARE en 2005, la chanteuse de 23 ans ne cesse d’accumuler les projets.

C’est lors de son récent voyage au Mali, en Afrique, que la jeune femme commence à caresser l’idée d’y construire une école. Rapidement, elle réalise qu’il est beaucoup plus simple de se joindre à des organismes humanitaires crédibles pour pouvoir mener ses projets à terme.

Il y a quelques mois, elle décide de s’associer à Unicef Québec, partenaire du programme Des écoles pour l’Afrique, et devient ainsi l’une de leurs ambassadrices.

Depuis, Stéphanie participe à l’élaboration d’un tout nouveau projet qui pourrait s’avérer être le tournant de sa carrière… d’humaniste.

Loo Karra Le

En effet, Stéphanie a travaillé fort au cours des derniers mois afin d’élaborer Loo Karra Le, traduction libre de «loin d’ici», un projet de documentaire visant à dresser le portrait de jeunes réfugiés du Darfour.

Elle insiste cependant sur le fait qu’elle n’a pas été seule à conceptualiser le projet. Le réalisateur Dominique Laurence, pionnier du mouvement Kino 00, et la cinéaste Eza Paventi, collaboratrice aux projets Wapikoni Mobile et Parole Citoyenne de l’ONF, ont activement participé au développement du concept.

«Nous avons tous les trois travaillé à parts égales dans l’élaboration de ce projet. Nous le portons à trois», tient à préciser la chanteuse. «La production cinématographique, ce n’est pas vraiment mon domaine. Dominique et Eza m’ont tout de même fait confiance et j’ai beaucoup appris au cours des six derniers mois. Je me sens beaucoup plus solide», confie Stéphanie.

Une approche originale

L’approche proposée par l’équipe de Loo Karra Le est assez unique. Le documentaire a pour mission de donner la parole à des jeunes réfugiés darfouris en leur faisant réaliser cinq courts métrages.

«Nous croyons que le conflit au Darfour est mal compris ici. Ce que nous souhaitons faire, c’est sensibiliser les gens à cette crise humanitaire. Nous voulons donner la parole aux jeunes en leur permettant de réaliser des petits films qui nous feront découvrir leur réalité quotidienne à travers leurs yeux», explique la chanteuse.

Plonger dans l’aventure

En attendant d’avoir le financement nécessaire à la réalisation du projet, Stéphanie et son équipe se rendront sur place afin de se familiariser avec les contraintes de la région.

Du 10 avril au 14 mai prochain, le groupe travaillera de concert avec l’Unicef et différentes ONG locales pour évaluer les possibilités qui peuvent s’offrir à eux une fois sur le terrain.

L’équipe profitera aussi de ce voyage pour produire et réaliser six capsules destinées à Radio-Canada International pour une diffusion sur le web. Pour la production de ces capsules, Stéphanie et ses partenaires devront étendre leur itinéraire jusqu’au Rwanda.

La préparation

«Je ne sais pas à quel point il est possible de se préparer psychologiquement pour un tel type de projet. Pour ma part, j’appréhende (sic) beaucoup ce prochain voyage. Ça va être une expérience humaine extraordinaire», déclare Stéphanie d’un ton excité.

La chanteuse croit beaucoup en son équipe et affirme que cela la rend d’autant plus confiante quant au bon déroulement du voyage.

«Les membres de l’équipe sont vraiment talentueux. Dominique a une façon de faire parler les images qui est vraiment unique. Eza a, quant à elle, beaucoup d’expérience dans ce type de production. Je sais aussi qu’ils aspirent tous les deux à dévoiler le côté humain du conflit. Ils font partie du projet pour les bonnes raisons.»

À son retour d’Afrique, Stéphanie profitera d’une escale en Europe pour se rendre à Paris afin de faire la promotion de son album Sur le fil dont la sortie en France est prévue pour le 21 avril prochain.

Ces deux articles de Mme Guimond sont très instructifs.
Que de beaux projets en court de réalisation pour notre Stéphanie ... et son nouvel album sortira vraisemblablement cet automne.

Merci beaucoup Québeau

Mes salutations à Fandesteph

Volaré

Merci Québeau

Merci Quebeau

Merci de partager Québeau !

Petit article paru dans le journal de Montréal, le 21 mai 2008

LE MÉRITE DE STÉPHANIE LAPOINTE

Paris/ Stéphanie Lapointe gagnante de Star Académie 2004, commence à faire parler d'elle dans les journaux francais. On trouve un petit article sur la chanteuse québécoise dans le France-Soir du 20 mai avec une photo où elle porte des lunettes, qui lui donne un air bien sage. On y raconte le début de sa carrière et on y parle de son album qui sort en France, "teinté de pop et de folk, il reflète les émotions d'une enfant qui se décide à joindre le monde adulte", peut-on lire. On explique aussi son implication humanitaire à titre d'ambassadrice de l'Unicef et on parle des images qu'elle a tournée au Darfour. " Stéphanie Lapointe est donc une artiste qui mérite d'être écoutée!" conclut l'article.

AGNÈS GAUDET

PIERRE MARCHAND

Pour les enfants de la guerre
Marie-Joëlle Parent
Le Journal de Montréal
25-11-2008

Deux albums vendus permettent à un enfant africain d’aller à l’école pendant un an… Ça donne envie de se procurer Héros, une compilation d’artistes québécois dont les profits aideront War Child, un organisme qui aide les enfants victimes de la guerre.

Nos artistes emboîtent ainsi le pas des Paul McCartney, Bob Dylan et Beck, qui contribueront à la version anglaise (Heroes) de ce disque-bénéfice.

La version anglophone sera lancée le 16 février en Angleterre. Au Québec, elle sera distribuée par Musicor, tout comme la version québécoise qui sera lancée mardi prochain.

War Child existe depuis 9 ans. L’organisme a été fondé par Samantha Nutt, 39 ans, médecin de Toronto, humanitaire, activiste et mère d’un petit garçon de 3 ans. Depuis 7 ans, elle réussit à amasser 4M$ par année pour financer la construction d’écoles et de centres dans des zones où la guerre détruit le futur de milliers d’enfants comme en Sierra Leone, en Ouganda, en Géorgie, en Irak, en Afghanistan, au Soudan, au Darfour, en Éthiopie et au Congo. Elle a aidé plus de 100 000 enfants.

War Child est surtout connu au Canada anglais et en Europe, mais Mme Nutt compte installer une antenne au Québec. Elle sera à Montréal pour le lancement du disque.

Pierre Marchand, président de Musicor, a été approché pour ce disque il y a moins d’un an.

«On m’a parlé du projet en Angleterre et j’ai bien aimé le concept des artistes qui choisissent un interprète contemporain pour chanter leur chanson», explique-t-il.

Dans l’album anglais, Paul McCartney a par ailleurs choisi Duffy pour chanter Live and Let Die.


CÉLINE CHOISIT TÉREZ MONTCALM

Au Québec, on a donc demandé à Marjo, Jean-Pierre Ferland, Plume Latraverse, Michel Rivard, Richard Desjardins, Céline Dion, Diane Dufresne, Claude Dubois et plusieurs autres de choisir un artiste et une chanson de leur répertoire qui n’a pas nécessairement rapport avec le thème des enfants, de la guerre ou de l’Afrique.

Ça donne des résultats surprenants.

Par exemple, Céline Dion a choisi Térez Montcalm pour interpréter On ne change pas, Claude Dubois a arrêté son choix sur Florence K. pour Le Labrador et Richard Desjardins voulait que Catherine Major chante Lucky Lucky.

Tous les artistes ont embarqué sans hésiter dans le projet, qui s’est bouclé en un été. Sans lésiner sur la qualité, tout a été réalisé à rabais. Les studios ont offert de leur temps, Musicor a dû débourser seulement pour la manufacturation du disque. On prévoit amasser entre 200 000$ et 300 000$ avec cet album qui pourrait donner lieu à un concert dans le futur.

Pierre Marchand s’est senti très interpellé par le mandat de War Child.

«Les statistiques sont catastrophiques. Quand tu as un enfant, tu ne peux pas imaginer que 25% des enfants ne se rendront pas jusqu’à l’âge de 5 ans et que des enfants de 10 ans brandissent des fusils», dit-il.

Si le disque a du succès, Pierre Marchand aimerait répéter l’expérience en France avec Francis Cabrel, Patrick Bruel et plusieurs autres.


Héros, avec Catherine Durand, Andrea Lindsay, Antoine Gratton, Tricot Machine, Catherine Major, Étienne Drapeau, Térez Montcalm, Annie Blanchard, Anik Jean, Florence K., Stéphanie Lapointe, Miosa, en magasin le 25 novembre

HÉROS
Deux générations d'artistes se tendent la main
Marie-Joëlle Parent
Le Journal de Montréal
26-11-2008 | 10h29

La crise économique fait ses premières victimes chez nous, mais il ne faut pas oublier les 18 millions d'enfances brisées par la guerre dans le monde. Douze artistes québécois ont prêté leur voix à l'album Héros, un projet unique qui vient en aide à l'organisme Warchild.

Unique parce que pour la première fois au Québec, on a demandé à des vétérans de choisir une chanson de leur répertoire et un artiste de la relève pour l'interpréter.

Ça donne des résultats surprenants. Par exemple, Tricot Machine chante La Petite Vie, de Michel Rivard, Stéphanie Lapointe s'approprie Le Motel Desert, de Louise Forestier, et Florence K., Le Labrador, de Claude Dubois.

Céline Dion a choisi nul autre que Térez Montcalm pour décoiffer On ne change pas avec sa voix éraillée.


Un album parallèle «made in England» sortira le 16 février partout dans le monde avec rien de moins que Paul McCartney (il a choisi Duffy), David Bowie, Bruce Springsteen et Bob Dylan...

La version québécoise était lancée hier au Monument-National.

«Merci de donner de votre temps à des enfants dont l'enfance a été perdue», a lancé Florence K. avant d'entonner le touchant Labrador.

La nouvelle maman est particulièrement interpellée par la cause: «Je ne peux pas imaginer un enfant souffrir.» Florence est aussi ambassadrice d'Unicef Québec elle revient de Lima, au Pérou, où elle a bercé les enfants d'un orphelinat par sa musique.


Héroïne des temps modernes

«S'il y avait plein de Dr Nutt, on changerait le monde!» a ajouté Florence, faisant référence à la fondatrice de Warchild, Samantha Nutt.

Ce médecin de 39 ans, mère de famille et humanitaire, est une héroïne du quotidien. Après un voyage traumatisant en Somalie en 1994, elle a décidé d'agir.

Son organisme vient aujourd'hui en aide à 100 000 enfants dans une dizaine de zones de conflit dans le monde.

Les besoins sont encore plus criants, 31 nouveaux conflits ont éclaté en neuf ans. L'aide humanitaire du Canada est toujours de 0,29 % de notre PIB, bien en deçà du 0,7% recommandé par l'ONU.


Le beau risque

Lancer un album de charité en pleine crise économique, n'est-ce pas risqué? «Au contraire, les gens deviennent plus généreux», dit Samantha Nutt, qui compte ouvrir un bureau montréalais de Warchild en 2009.

«Je crois qu'en pleine crise, les gens cherchent aussi à se divertir», croit pour sa part Pierre Marchand, président de Musicor.

L'album, vendu à peu près 16 $, permet à un enfant en zone de guerre d'aller à l'école pendant un an. Dix albums vendus permettent à une femme en Afghanistan de fonder sa propre entreprise et de devenir autonome. C'est peu cher payé pour lui acheter la liberté.

Merci beaucoup

Un gros gros merci!!